05. À Jean Tenenbaum

05. À Jean Tenenbaum

À nos oreilles sourdes, à nos lèvres muettes
À nos fronts fatigués, entre nos mains fanées
Tu nous auras légué un chant comme une fête
Des mots de liberté qui portent nos journées
 
Tu étais comme feu sous la braise et la cendre
À Paris, Budapest, une parole, un cri
Un vent contre la peste balayait en décembre
Statues de république, immobiles et salies
 
Le souffle d'Aragon qui passait dans les livres
A traversé ta voix pour atteindre les nues
Les mots comme ruisseaux qui portent des eaux vives
Ont envahi les cœurs et couru dans les rues
 
À l'abri de la gloire, dénonçant l'imposture
Fidèle à ton combat, tu es parti sans bruit
Ta plus simple victoire n'est-ce pas la gageure
D'être resté toi-même et d'en payer le prix
 
À nos oreilles sourdes, à nos lèvres muettes
À nos fronts fatigués, entre nos mains fanées
Tu nous auras légué un chant comme une fête
Des mots de liberté qui portent nos journées
 
On chantera encore cette montagne belle
Comme un murmure en nous, le joli mois de mai
On chantera ta môme et la France rebelle
Tout un peuple qui danse au quatorze juillet

Paroles et musique : Jacques Lebouteiller ©

 

 

 

 

 

 

 

Jean Tenenbaum, nom d'artiste :
Jean Ferrat

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extrait de 0'42"

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